Général
Comment calculer mon bilan carbone ?
En cliquant en haut à droite sur "démarrer mon test" vous accéderez à un formulaire qui vous permet, en répondant à une série de questions sur vos habitudes, d'évaluer votre empreinte carbone.
Qu'est-ce que l'empreinte carbone ou empreinte sur le climat ?
En d'autres termes, comment se fait-il que ce que je mange ou que ma poubelle émet des gaz à effet de serre (GES) ?
Tout ce que nous consommons, utilisons, puis jetons a nécessité de la matière et de l'énergie. Que ce soit pour la phase de production, d'utilisation, ou de fin de vie du bien, ou du service. Ainsi, toutes nos activités participent à émettre des gaz à effet de serre. Certaines énormément, d'autres très peu.
Manger un kg de patates, rouler 10 000 km en voiture, regarder une vidéo en streaming... émettent des gaz à effet de serre (GES), mais bien évidemment dans des proportions très différentes. Et nous n'avons pas toujours ces chiffres en tête.
Pour estimer sa propre contribution au réchauffement de la planète (son empreinte sur le climat), il est d'usage de calculer ce qu'on appelle l'empreinte carbone individuelle de consommation.
Comment mesure-t-on une empreinte carbone ?
Pour savoir combien émettent chacune de nos actions, nous nous en remettons dès que nous le pouvons aux différentes bases de données pertinentes pour la Suisse et Genève en particulier. Ces bases regroupent des centaines de "facteurs d'émission" issus d'analyses de cycle de vie qui permettent d’estimer la quantité de gaz à effet de serre émise par kilomètre roulé, par kilogramme de viande consommé, par kWh consommé d'une TV, etc.. Ainsi, l’impact climat de chacune de nos actions peut être "traduit" en émission de GES. Le but de ce calculateur est de mettre en évidence et comprendre ces chiffres pour questionner simplement notre mode de vie afin d'identifier ce qui contribue plus ou moins à notre empreinte carbone.
Le calculateur est-il destiné uniquement aux habitants et habitantes du canton de Genève ?
Actuellement vous êtes sur la version genevoise du calculateur développé par l'ADEME. Elle se base sur la version française pour la méthodologie de calcul, avec une adaptation au contexte genevois. Les facteurs d'émissions ainsi que le contenu et les références ont été ajustés afin de permettre un calcul au plus près de la réalité genevoise. Cette version configurée spécialement pour Genève est issue d'une collaboration entre l’Etat de Genève, la Ville de Genève et 2050Today. Tout le monde est libre d'utiliser ce calculateur et de répondre aux questions, toutefois les résultats seront représentatifs de l'impact d'une personne habitant sur le territoire cantonal.
Pourquoi l’adaptation au contexte territorial est importante ? Certains paramètres du modèle qui calcule l’empreinte carbone, en particulier l'empreinte du mix électrique (en gCO₂ₑ/kWh) qui tient compte des modes de productions de l’électricité (hydraulique, solaire, charbon, nucléaire, etc.) influencent de manière significative le résultat final, qui ne sera donc pas le même à Genève, en Belgique, au Congo, au Québec, en Algérie ou ailleurs.
L'empreinte calculée est-elle celle de mon foyer, ou seulement la mienne ?
Nos Gestes Climat est un calculateur d’empreinte carbone individuelle.
Cependant, certaines questions peuvent prêter à confusion (comme le nombre de personnes vivant dans votre logement ou encore le nombre de passagers en moyenne dans votre voiture). Ces questions sont là pour que l’on puisse ramener un impact plus large à l’échelle individuelle.
Pour certains biens de consommation, cette distinction n’est pas toujours claire.
En effet, au sein d’un foyer, il est très difficile d’arbitrer entre certains biens et services utilisés dans le cadre d’une consommation personnelle et d’autres pouvant être mutualisés (matériel hifi ou informatique, outils, etc.).
Pour chacun d'entre eux, nous avons donc arbitré entre personnel et partagé (la télévision est partagée, l'ordinateur est personnel). Si pour vous la distinction n'est pas la même, ne vous inquiétez pas : ces postes représentent peu dans votre empreinte finale.
Vous ne posez pas de questions sur les enfants ?
C'est un sujet, pour le moins, compliqué !
Nos Gestes Climat est un calculateur d'empreinte individuelle. On considère que chaque humain, enfant ou adulte, a sa propre empreinte.
Certes, un enfant n'a pas choisi de naître, et quelque part un ou deux adulte(s) ont décidé de mettre au monde un nouvel individu, qui aura une empreinte carbone. On pourrait se dire que l'on devrait la leur attribuer. Mais alors, pendant combien de temps ? Votre empreinte n'est pas à attribuer à vos parents !
Pourquoi ne traitez-vous pas des autres enjeux environnementaux ?
L'approche de Nos Gestes Climat est incomplète pour répondre aux enjeux auxquels nous faisons face, nous en sommes bien conscients.
Le changement climatique n'est que l'une des neuf limites planétaires que nous menaçons (ou que nous avons déjà dépassées) avec nos modes de vie.
L'approche "carbone" doit donc être complémentaire des huit autres limites : l’érosion de la biodiversité, la perturbation des cycles biogéochimiques de l’azote et du phosphore, les changements d'utilisation des sols, l’acidification des océans, l’utilisation mondiale de l’eau, l’appauvrissement de la couche d'ozone, l'introduction d’entités nouvelles dans l’environnement (pollution chimique) et l'augmentation des aérosols dans l’atmosphère.
Quels biens sont amortis et comment ?
Fort heureusement, une grande partie des biens que nous utilisons au quotidien a vocation à durer plusieurs années. Pour représenter cet usage, nous amortissons (de la même manière qu'un comptable amortit un achat de bien) l'impact carbone d'une partie de vos biens sur plusieurs années.
Les voitures sont amorties avec une fonction non linéaire, les premières années "pesant" plus que les suivantes en empreinte carbone, ceci afin de refléter la rapide décote d'un véhicule après l'achat, et pour décourager l'achat de véhicules neufs.
Tous les autres biens matériels (petit équipement, autres véhicules, numérique, électroménager...) sont amortis de manière linéaire sur leur durée de vie estimée. Par exemple, un sèche-linge a une durée de vie de 10 ans, donc on impute chaque année 1/10° de son empreinte de construction.
Pourquoi ne pas prendre en compte l'épargne individuelle ?
C'est un sujet très complexe, à plusieurs niveaux.
Il y a d'abord le problème du double comptage. En effet, les émissions des énergies fossiles financées par les banques sont comptabilisées pour ceux qui les utilisent. Compter l'empreinte de l'épargne, c'est donc compter deux fois les consommations liées à ce qu'a financé cette épargne.
De façon illustrée, votre banque finance peut-être l'extraction du pétrole au large de la Sibérie, mais ce pétrole est extrait pour que quelqu'un, quelque part, puisse faire 10km de voiture, chauffer une maison ou produire du plastique. Ce sont les consommations voiture, logement et plastique qui, dans le modèle, se voient attribuer ces émissions.
Il y a, également, la difficulté de comptabiliser l'empreinte carbone de l'épargne.
Des initiatives existent en Suisse, comme le rating climatique des caisses de pension réalisé par l'Alliance climatique, Toutefois il n'y a pas aujourd'hui de consensus sur les méthodes de calcul et le périmètre à prendre en considération.
Ces deux raisons font qu'actuellement, l'empreinte de votre épargne n'est pas évaluée dans le cadre de Nos Gestes Climat.
Néanmoins, nous sommes conscients que nous passons sûrement là à côté de notre objectif pédagogique : c'est un sujet qui fait couler encore (trop) peu d'encre, et sur lequel les citoyen-ne-s méritent d'être informé-e-s. Aussi, la réflexion est toujours ouverte pour ajouter une composante "épargne individuelle" au calculateur.
D'où vient cet objectif de moins de 2 tonnes ?
Si votre empreinte se situe autour de 4 ou 5 tonnes, vous avez déjà fait une grande partie du chemin.
Il s'agit de progresser individuellement vers des modes de vies moins émetteurs de gaz à effet de serre, mais il est également essentiel que des changements s'opèrent à plus large échelle pour faciliter l'émergence de ces modes de vies.
Ainsi, une collectivité où les citoyen-ne-s se mettent massivement au vélo (ou à un autre mode bas carbone) poussera ses élu-e-s à favoriser de nouvelles infrastructures et des politiques adéquates, ce qui en retour aidera les prochain-e-s à se mettre au vélo, et ainsi de suite !
Cet objectif moins de 2 tonnes est compliqué, mais c'est ce que nous devons atteindre collectivement au plus vite, et au plus tard en 2050 avec une progression régulière chaque année, afin de contenir le réchauffement climatique à +2°C. Il faudrait même atteindre moins d'1 tonne pour respecter l'objectif le plus ambitieux de l'accord de Paris qui est de limiter le réchauffement climatique à +1.5°C. Ce "budget climat" ne relève pas du fait politique, mais découle des limites planétaires identifiées par la science du climat. Il est factuel, non négociable, sauf à vouloir s'exposer aux conséquences désastreuses qui y sont associées et largement décrites dans les rapports du GIEC.
Est-il réellement possible d'atteindre 2 tonnes ?
Il est difficile, aujourd'hui, de nous projeter dans des imaginaires de vies bas carbone. C'est encore à l'opposé de ce que nous connaissons où globalement 80% de l’énergie consommée repose sur l’utilisation d’énergies fossiles. Cette transition vers un monde bas carbone implique une évolution drastique de nos modes de production et de consommation pour éviter de continuer à en payer le prix individuel, tout autant que collectif.
Comment imaginer une "vie bas carbone", avec une empreinte annuelle à 1 tonne quand les services sociétaux nous grèvent déjà d'1,5 tonnes ? Par des actions collectives et l'implication politique, le but est que l’impact de ces services sociétaux diminue également au fil du temps, ce qui devrait rendre l'objectif plus atteignable.
Par ailleurs... Marcher dans la nature, jouer de la musique, faire du vélo, naviguer à la voile, profiter du train sur tout le territoire, passer du temps avec ses proches, faire la fête, lire, discuter, faire son potager, apprendre à cuisiner... peuvent être autant d’activités bas carbone. Une vie bas carbone, fait ainsi déjà partie de nos expériences qui ne se retrouvent pas forcément dans un bilan carbone individuel. En identifiant et en limitant les activités à hautes émissions, nous inventons en ce moment même le monde bas carbone que nous devons atteindre.
Puis-je me comparer aux moyennes suisses ou genevoises?
Il faut voir l'empreinte qui s'affiche au début du test, avant que vous n'ayez répondu aux questions, comme un point de départ. Il vous permet, tout au long du simulateur, de comparer l'empreinte de vos postes de consommation (km en voiture, chauffage...) à des valeurs qui se veulent les plus proches des moyennes suisses ou genevoises.
Ce point de départ est différent de la moyenne par habitant en Suisse estimée par la Confédération en 2020 (12 tCO₂e/hab), et diffère également des moyennes calculées par le Canton de Genève en 2012 (11 tCO₂e/hab) ou par la Ville de Genève en 2021 (13 tCO₂e/hab).
Au-delà des décalages temporels et géographiques évidents, les divergences entre le point de départ proposé dans ce test et les estimations territoriales évoquées ci-dessus s’expliquent par des choix méthodologiques différents à deux niveaux :
• "par le haut" : les moyennes par habitant calculées par la Confédération, le Canton et la Ville reposent sur une approche territoriale "macro", intégrant l’ensemble des activités économiques. Ces estimations prennent en compte aussi bien les activités de consommation (biens, services, énergie, etc.), que les processus productifs situés sur le périmètre d’analyse (horlogerie, activités de conseil, agriculture, etc.). Cette approche permet d’obtenir une estimation totale à l’échelle d’un territoire, puis d’obtenir ensuite une valeur moyenne par habitant en divisant le volume total d’émissions par la population du territoire en question. L’approche suivi dans ce calculateur est plutôt de type "micro" et repose sur les comportements individuels déclarés par chaque personne (le calculateur intègre aussi une estimation per capita des services sociétaux dont nous bénéficions tous plus ou moins directement).
• "Par le bas" : le calculateur propose d'ajouter, poste par poste, les empreintes de toutes nos consommations réelles et "significatives" (c'est-à-dire représentant la grande majorité de l'empreinte carbone d'un individu). Le modèle n'est pas exhaustif, l'enjeu étant de trouver l'équilibre entre précision / complétude, et complexité / durée du test.
Services Sociétaux
Que représente le poste "services sociétaux" ?
Ce poste représente l’empreinte carbone des services publics genevois, ramenés à une échelle individuelle. C’est-à-dire que l’on répartit l’impact de tous ces services sur l'ensemble des résidents genevois-e-s.
Tout le monde prend donc en quelque sorte "sa part", et ce pour plusieurs raisons.
Tout d’abord, il est extrêmement rare voire quasi impossible de vivre sans jamais utiliser un seul service public. Qu’il s’agisse de service santé, de routes aménagées, de l'éducation, et plus généralement de tout ce qui est financé par les impôts, tout le monde bénéficie des services publics.
Deuxièmement, essayer de comptabiliser la part de service public qu’un individu utilise "pour de vrai" n'est pas actuellement possible avec les données dont nous disposons sur l'empreinte de ce secteur.
Peut-on agir sur la partie "services sociétaux" ?
En effet, il peut être frustrant de se voir comptabiliser des impacts pour lesquels nous n’avons aucun levier d’action direct.
Mais c’est là tout l’enjeu de la transition au sens large.
Cette transition ne peut se penser seulement à l’échelle individuelle. Elle est une condition nécessaire mais non suffisante d’une transition plus globale à l’échelle de notre société. Cela revient donc à jouer avec des leviers d’actions indirects (vote, engagement associatif, sensibilisation autour de soi, interpellation des élu-e-s, etc.).
C’est d’ailleurs tout l’objet de Nos Gestes Climat ! Œuvrer à sensibiliser et faire prendre conscience de ces enjeux !
Transport
Dois-je renseigner mes déplacements professionnels ?
Non.
Nos Gestes Climat est dédié à l’évaluation de l’empreinte carbone individuelle. Les déplacements que vous effectuez dans le cadre de votre travail (comme livrer un client, se rendre à une réunion, prendre l’avion pour assister à 3 jours de séminaire, etc.) ne sont pas à prendre en compte quand vous répondez aux questions du calculateur.
Ces déplacements, relevant de l’activité professionnelle, seront comptabilisés dans l’empreinte carbone de votre organisation (entreprise, collectivité, association, etc).
Néanmoins, les déplacements réguliers domicile-travail vous sont demandés. Pourquoi ? Car, à titre personnel, vous avez la main sur le type de transports que vous choisissez d’utiliser et sur l’endroit où vous habitez.
Cependant la réalité est souvent bien différente et loin de nous la volonté de culpabiliser les personnes dont la mobilité quotidienne est centrée autour de la voiture car elles sont éloignées de leur lieu de travail. Même si certains choix peuvent être questionnés, beaucoup d’entre nous sont, en effet, contraints à la voiture individuelle, faute d’alternatives sérieuses disponibles (transports en commun, télétravail, covoiturage, etc.).
Voiture thermique, hybride, électrique, quelles différences ?
La différence d'empreinte entre les différentes motorisations se situe dans l'usage du véhicule via sa consommation (carburant ou électricité) mais surtout dans la fabrication associée pour chaque gabarit de véhicule.
Nous utilisons la base de données Mobitool qui fournit directement une empreinte au kilomètre comprenant la fabrication et l'usage du véhicule.
Alimentation
Pourquoi ne posez-vous pas de question sur le bio ?
Il n'est pas possible d'apporter une réponse unique sur l'impact de la production biologique en termes d'émissions de GES du fait de la grande diversité de produits et de modes de production, conventionnels ou biologiques.
Bien sûr, ce n’est pas une raison pour ne pas manger bio. C'est un biais de notre calculateur. Il ne s'intéresse qu'aux émissions de carbone.
Or, de la pollution des sols et des nappes phréatiques à la perte de biodiversité en passant par la préservation de la santé des agriculteurs-trices, une alimentation bio permet de réduire considérablement de nombreux autres impacts environnementaux tout en réduisant également les risques pour notre santé. Nous touchons ici aux enjeux environnementaux en général, et devons prendre du recul par rapport à notre calcul 100 % centré sur les gaz à effet de serre.
Avez-vous prévu d'intégrer d'autres pratiques alimentaires ?
Nos Gestes Climat est, avant tout, un outil pensé pour le grand public. C’est pourquoi nous avons souhaité limiter le nombre de questions aux aspects que nous savons les plus importants (impactants) de notre alimentation.
Nous savons qu'il manque beaucoup de choses dans le modèle actuel. De la nourriture auto-produite (poules, potager...) aux plats à base d'insectes, la diversité des pratiques alimentaires est presque infinie !
Notre outil est libre d’accès et la contribution de toutes et tous est possible et souhaitée. N’hésitez donc pas à nous faire part de vos suggestions d’amélioration si un manque au modèle vous paraît important.
Logement
Mon logement est alimenté en électricité verte (Vitale Vert), pourquoi ne puis-je pas le prendre en compte ?
À moins de posséder sa propre source d’électricité (panneaux photovoltaïques), l’électricité Vitale Vert fournie par les SIG ne peut vous être acheminée sans l’existence du réseau électrique suisse, réseau unique, intégrant différentes productions d’électricité (hydraulique, solaire, charbon, nucléaire, etc.) et partagé par toutes et tous.
Nos Gestes Climat pour Genève utilise donc le facteur d’émission du réseau suisse en prenant toutefois en compte la production d'énergie renouvelable genevoise.
Divers
L'impact du numérique n'est-il pas plus élevé que cela ?
L’impact du numérique se situe principalement dans les productions des appareils. L’évaluation des impacts du numérique liés aux contenus "dématérialisés" (streaming, visio-conférence, stockage sur un cloud, envoi de mail, etc.) est encore un sujet de travail parmi les acteurs techniques et institutionnels.
Nous estimons au mieux l’empreinte numérique en nous basant sur les données de la Base Carbone® mais certaines informations ou questionnements peuvent s’avérer manquant.
Pourquoi ne puis-je pas renseigner que j'achète des biens durables et écologiques ?
C’est une remarque qui revient souvent quand il s’agit d’évaluer son empreinte carbone.
L’affichage du poids carbone de chaque produit, bien et service que nous consommons n’existant pas encore, nous devons donc approximer cet impact. Il faut ici arbitrer entre simplicité et précision.
Nos Gestes Climat étant un calculateur grand public, nous faisons le choix de la simplicité.
Ainsi, cette approximation se fait par grande famille de produits. Plus concrètement, le calculateur se base sur des ratios monétaires (X g de CO₂ₑ sont émis pour Y CHF de produits achetés), par type de produits, donnés par la Base Carbone® de l’ADEME.
Ces ratios monétaires permettent d’estimer le contenu carbone d’un produit ou service acheté à partir de son prix. Pour ce faire, un produit "moyen" standard est considéré. Il ne prend donc pas en compte les spécificités des produits moins impactants (occasion, durables, éco-conçus…), ce qui tend à majorer l’empreinte finale.
Nous avons fait le choix de focaliser ces questions sur les produits achetés neufs car la différence d’impact avec les produits d’occasion est très significative. La phase de production du produit, qui représente très souvent la majorité des impacts, n’est pas prise en compte pour les produits d’occasion. Quant aux différences d’impacts entre les produits neufs (typiquement entre un jean issu de la fast-fashion et un jean éco-conçu), Nos Gestes Climat choisit, une fois encore, de rester simple.